MARDI 11 JUIN - 21H15
AU PIED DU MUR. ITALIE-FRANCE, LA FRONTIÈRE SOLIDAIRE
De Peggy Bruguière et James Keogh – 52 min | France – 2018
Image : James Keogh
Montage : Axelle Schatz
Production : Les Films du Sillage
Co-production : Upfront
Avec la participation de France Télévisions – France Ô et France 3 Corse ViaStella
Avec le soutien du CNC
SYNOPSIS
À 1700 mètres d'altitude, les cols des Hautes-Alpes sont les nouveaux points de passage des migrants arrivés en Europe. Faisant fi des conditions extrêmes, ils risquent leurs vies dans cette périlleuse traversée. Sur leur route, ils croisent des habitants de la région ; parmi eux, Benoit Ducos, menuisier et père de famille de Briançon qui a rejoint un réseau de citoyens bénévoles. Mais la menace du délit de solidarité plane. Entre l'Italie qui souhaite se débarrasser des migrants et la France qui ne veut pas les accueillir se croisent ces destins d’exilés et de bénévoles solidaires.
PEGGY BRUGUIÈRE
Après avoir été journaliste de terrain pour des médias audiovisuels d’information, Peggy Bruguière se tourne vers la réalisation de documentaires. Ses thèmes et terres de reportages - les conflits en Centrafrique et à Gaza, les réfugiés de Boko Haram au Tchad, les bidonvilles du Nigéria, les malades d’Ebola en Guinée, … - font naître en elle l’envie de raconter la guerre et l’exil à travers des histoires de femmes et d'hommes anonymes, héros de l’ombre et victimes oubliées.
Après « Guyane, la frontière invisible » (Sillage/Upfront pour France Ô, 2018), « Au pied du mur » (Sillage/Upfront pour France Ô, avec James De Caupenne-Keogh) est son deuxième documentaire long format. Parallèlement à des réalisations pour la télévision (Arte Reportages, France TV), elle travaille au développement d'un documentaire de création sur la guerre à Alep et suit une formation d’écriture en cinéma documentaire aux Ateliers Varan.
JAMES KEOGH
Autodidacte, l'usage de la photographie et de la vidéo dans son travail est une manière de comprendre et d'alerter au mieux l'opinion sur ces questions. Depuis 2010, James Keogh a pu couvrir les révolutions arabes en Égypte, Libye et Syrie, ainsi que le conflit au Soudan ou la crise ukrainienne. Il a eu le besoin d'aborder d'autres sujets pour privilégier une approche allant au-delà de l'immédiateté des actualités. Il a donc réorienté une partie de son travail vers des histoires au long cours imprégnées d'une démarche documentaire.