PAYSANS, LA JACQUERIE

 

Compétition Internationale moins de 40 min.

PAYSANS, LA JACQUERIE

de Edouard Bergeon – 32 min – France – 2016

Image : Nicolas Ducrot
Montage : Luc Golfin et Smain Belhadj
Production : 13h15, le samedi – FRANCE 2

Dominique Pipet se recueille avec deux voisins éleveurs de la Vienne sur la tombe du soldat inconnu. Avec émotion, ils observent une minute de silence en hommage aux centaines de paysans anonymes qui se suicident chaque année en France. Ces actions symboliques et pacifiques se multiplient. De retour sur leurs terres, ils appellent au boycott du Salon de l’agriculture. Rencontre avec la famille Poinot à quelques heures de la fin du Salon. Les deux fils, Bertrand (46 ans) et Guillaume (44 ans) ont repris la suite de leurs parents. L’aîné, céréalier, est un forçat de la terre. Le prix des céréales s’est effondré. Comme ses revenus ! À force de travailler jour et nuit, sa femme est partie avec ses enfants. Depuis, il a perdu le goût de son métier, vit chez ses parents et ne trouve plus de sens à sa vie…


EDOUARD BERGEON

Edouard Bergeon commence le journalisme en 2003 au service des sports de La Nouvelle République puis de France 3 Poitou-Charentes comme pigiste à vingt ans. Il se forme sur le terrain avant de rejoindre, deux ans plus tard, la rédaction nationale de France 2, à Paris, au service Société. Il travaille trois ans pour les journaux télévisés et découvre les formats longs par le biais de l’émission magazine « 13h15, le samedi. »
Il quitte France 2 pour rejoindre l’agence de presse Tony Comiti Productions où il prend la caméra pour tourner lui-même ses sujets, en France et à l’étranger. En 2010, il devient réalisateur pour se consacrer au documentaire de création. Il réalise son premier film « Les fils de la terre » qui a obtenu en 2013, au FIGRA, le GRAND PRIX INTERNATIONAL DE MOINS DE 40 MIN ayant pour sujet le suicide des paysans français, drame qu’il a lui-même vécu de près à l’âge de seize ans. Il réalise les premiers documentaires de la production de Mélissa Theuriau, « L’entrée des Trappistes » et « Liberté, égalité, improvisez ! »