CINECITTÀ, DE MUSSOLINI À LA DOLCE VITA
De Emmanuelle Nobécourt – 52 min – France – 2021
Image : Georges de Genevraye
Montage : Erwan Bizeul
Production : Temps noir
Avec la participation de de la RTS – Radio Télévision Suisse, d’ICI RDI, de la RTBF, de Ciné + et de France Télévisions
Et le soutien du CNC
De 1937 aux années 1960, de Scipion l’Africain à La dolce vita, Cinecittà a été un véritable laboratoire politique de l’Italie. Pendant 25 ans, au cœur de ces studios créés par Mussolini pour assurer sa propagande fasciste, les réalisateurs italiens ont réussi à contourner les pressions politiques et la censure, à survivre à la guerre et ses désolations tout en faisant face à la concurrence américaine. Ces cinéastes, d’un genre nouveau, firent de Cinecittà le témoin privilégié de la réalité de la société italienne, son miroir véritable, et surtout le principal ambassadeur de l’Italie à travers le monde.
La réalisatrice
Emmanuelle Nobécourt est l’autrice de plus de vingt documentaires, réalisés entre 1997 et aujourd’hui. Après plusieurs titres ou séries consacrés au thème de l’éducation, « Question d’enfants », « Bébés du monde », « Françoise Dolto », « Les enfants d’abord ». Elle consacre plusieurs films à la chanson « Chantons de gauche à droite », 2007, « Musica leggera », 2011 aux années 60 « Plages des sixties » et 70 « Sauvage Seventies », « Nos printemps 70 », docu-fiction présenté au Festival du Film d’Histoire. Avec ses dernières réalisations, elle a traversé l’histoire italienne et le fascisme italien, « Marcello Mastroianni, l’italien idéal », 2014, « Un prêtre face à la Mafia », 2015, « Les trois morts de Mussolini », 2016, mais aussi sur l’histoire du cinéma, « Charles Pathé et Léon Gaumont, premiers géants du cinéma », co-réalisé avec Gaëlle Royer, Prix de la Ville de Pessac au Festival du Film d’Histoire 2016. Elle a récemment écrit et réalisé le documentaire « Dr Jack & Mr Nicholson » (2019) où elle a déjà pu travailler avec Jeanne Burel comme co-autrice.