Théatre Documentaire

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On n’est pas que des valises !
ou l’épopée des salariés de Samsonite

D’Hélène Desplanques – 1h20
SALLE VAUBAN – JEUDI 22 MARS – 20H15

« C’est d’abord l’histoire d’une usine. L’usine, elle a ouvert, j’étais même pas née… Elle s’appelait Samsonite. Mamie et ses copines, elles fabriquaient des valises… »

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C’est Maeva, 10 ans, qui nous parle à l’oreille. Avec elle, nous embarquons dans l’incroyable épopée vécue par les ouvrières de Samsonite à Hénin-Beaumont. Leur usine a fermé. Liquidation totale, fraude… Elles refusent de baisser les bras et, avec l’aide de l’avocat Fiodor Rilov, attaquent en justice la multinationale et le fond d’investissement américains.
Une histoire vraie, un conte moderne.
Ce sont les ouvrières elles-mêmes qui montent sur les planches pour nous raconter dix années d’une lutte emblématique, entre cours de justice, bus, avions, voyages en Amérique. Face à elles, Mitt Romney, star des marchés financiers américains et candidat à la maison blanche, incarne cet autre monde qu’elles doivent affronter.[/one_half_last]


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AUTEURE

Hélène Desplanques est réalisatrice de documentaire et formatrice en cinéma documentaire. Elle collabore avec la revue XXI. En 2007, elle va à la rencontre des salariés de Samsonite qui occupent leur usine à Hénin-Beaumont. De là naît un compagnonnage au long cours. En 2010, elle réalise un premier film documentaire sur le combat judiciaire des ex-Samsonite (Liquidation Totale) et poursuit le tournage lors de la procédure américaine. En 2014, elle leur propose de donner un nouveau souffle à leur lutte en montant sur les planches. Elle fait appel à son amie d’enfance, Marie Liagre. C’est le début de l’aventure théâtrale.[/one_half_last]


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METTEUR EN SCÈNE

Depuis 15 ans, Marie Liagre avec la compagnie Atmosphère Théâtre est à la recherche d’un théâtre physique et visuel, où le langage est joué comme une partition musicale : une invitation pour le spectateur à entrer dans une atmosphère particulière, un univers souvent onirique, fait de métaphores gestuelles où les personnages sont universalisés. Avec le projet Samsonite, elle se lance dans le théâtre engagé solidaire et allie l’image au réel.[/one_half_last]


DISTRIBUTION

Avec : Marie-Jo Billet, Isabelle Blondel, Raymonde Dernoncourt, François Godart/Bruno Buffoli (en alternance), Paulette Hermignies, Renée Marlière, Brigitte Petit, Josiane Romain, Annie Vandesavel, Ghazal Zati et Marion Gasser/Adèle Lesage (en alternance).
Avec la participation d’Azzedine Benamara.

Auteure et réalisatrice : Hélène Desplanques
Mise en scène : Marie Liagre
Musique : Maxence Vandevelde
Régisseur général lumière et son : Sylvain Liagre
Création vidéo : David Courtine
Responsable logistique et régie plateau : Gwenaëlle Roué
Administration : Magalie Thévenon
Médiation et communication : Ghazal Zati
Graphisme : Marine Charlon


MENTIONS OBLIGATOIRES

PRODUCTION : Atmosphère théâtre, en partenariat avec AC Samsonite.

CO-PRODUCTION : L’Escapade à Hénin Beaumont, Espace Jean Ferrat à Avion, Ville de Rouvroy, Droit de Cité, Maison Folie Wazemmes – Ville de Lille.
Ce spectacle est subventionné, par la DRAC des Hauts de France, Le Conseil Régional des Hauts de France, Le Conseil Général du Pas de Calais, la CAHC et Pictanovo.
Cette création a reçu le soutien de Madame Marie-Christine Blandin, Monsieur Dominique Watrin et Monsieur Philippe Kemel au titre des réserves parlementaires.

Remerciements au Théâtre Massenet (Lille), Théâtre de l’Aventure (Hem), la Makina (Hellemmes), « Là-bas si j’y suis » et Vidéodesign Formation.

Site : http://www.atmosphere-theatre.fr/

Facebook : Les Samsonite-On n’est pas que des valises

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« Pour les hommes, pour les prolétaires, il n’y a pas de théâtre. Dès qu’on présente un ouvrier, un paysan sur une scène française, c’est pour le tourner en ridicule, ou pour le montrer d’abord révolté au premier acte, plus réfléchi au second puis calme et trahissant sa cause au troisième. Ce n’est pas le moment de se laisser endormir, il faut critiquer vite, dire non… C’est le moment ou jamais de faire son théâtre soi-même. »
Jacques Prévert, 1931